29-6-1916
Maman cherie,
Toujours le repos, dont on jouit
infiniment. Le pays est vert et agreable. Je mange et je dors. Le reste du
temps je geule après les poilus qui nettoient mal leur fusil ou leur grange. Tout
le monde est encore un peu fatigué et abrutti. Je ne crois pas que nous
restions longtemps ici. Nous irions au repos autre part.
Tendresses à toi.
Jean