27-6-1916
Maman cherie,
Nous voilà de nouveau au repos très
à l’arrière après le « coup dur ». Hier à cette heure-ci j’étais
encore ds les tranchées, mais les camions automobiles boivent l’obstacle. Ns
sommes remontés au feu le soir même où je te donnais des nouvelles des 4
premières journées. Nous y avons passé encore 5 jours. Heureusement ns étions
alors en deuxième ligne et nos pertes ont été moins fortes. Maintenant je suis
un peu brisé. Je t’écrirai longuement demain.
Très tendrement
Jean
Source : JMO du 132ème R.I. - 27 juin 1916 |