Le 15 après-midi
nous nous mettons en route pour les lignes. Vers 7 heures nous faisons une
grande halte près d’une batterie d’artillerie coloniale. Je suis gentiment
invité à dîner par les officiers. Il me semble que ce n’est pas seulement un
mouvement d’hospitalité mais un acte de compassion vis-à-vis de l’infanterie et
une manière de l’honorer au moment où elle va entrer dans la fournaise.
Mémoires
de Jean Médard, 1970
(3ème partie : La guerre)
Source : JMO du 132ème R.I. - 15 juin 1916 |