Le 26 des camions
nous emmènent loin du champ de bataille et nous débarquons à Sommelonne entre
Bar-le-Duc et St-Dizier. Je trouve même une chambre et un lit.
Toussaint m’a
promis de ne plus se saouler et je l’ai pris comme tampon en remplacement du
pauvre Lemaine. Jamais mes affaires n’ont été aussi bien décrottées, lavées,
brossées, fourbies et cirées.
Mémoires
de Jean Médard, 1970
(3ème partie : La guerre)