Fin
Mars, je suis désigné pour suivre un cours divisionnaire de chef de section à
La Cheppe. J’y découvre le camp d’Attila, étrange arène parfaitement conservée,
où sont entassées des munitions allemandes de toutes sortes récoltées au cours
de l’offensive de Septembre.
Ce dépôt devait sauter quelques semaines plus tard provoquant à nos arrière malgré la distance une forte explosion, tandis qu'un énorme champignon de fumée verdâtre s'élevait vers le ciel.
Je n’enrichis pas
beaucoup ma science militaire, mais c’est l’occasion de sortir quelques jours
de notre vie de tranchée et de faire la connaissance de quelques officiers du
régiment avec lesquels je « fais popote » à l’épicerie du village,
une de ces épiceries de fortune qui ont
poussé à l’arrière front pour les soldats.
Ce dépôt devait sauter quelques semaines plus tard provoquant à nos arrière malgré la distance une forte explosion, tandis qu'un énorme champignon de fumée verdâtre s'élevait vers le ciel.
Source : collections BDIC |
Mémoires
de Jean Médard, 1970
(3ème partie : La guerre)