Au début d’Octobre
je quitte les miens pour rejoindre le dépôt de mon régiment. Reims étant sur la
ligne du front ce dépôt a été installé à Châtelaudren, dans les Côtes-du-Nord.
Au passage, je m’arrête deux ou trois jours à Paris. Mon oncle Louis Médard,
très malade, n’y est plus. Il est allé se reposer chez un ami en Gironde, où il
devait mourir peu après.
C’est désormais à la faculté de théologie et à la « Fédé » que je viendrai reprendre barre chaque fois qu’il me sera possible de passer quelques heures dans la capitale. Léo Viguier, la secrétaire de Charles Grauss a su maintenir un lien étroit entre tous les « fédératifs ». Elle envoie à tous une feuille régulière avec des nouvelles de chacun. Sur son initiative les mobilisés de passage à Paris se rencontrent le Dimanche au cercle de la rue de Vaugirard. En semaine, ils sont sûrs de trouver à son bureau un accueil chaleureux. Elle restera pendant cinq ans un lien vivant entre nous.
C’est désormais à la faculté de théologie et à la « Fédé » que je viendrai reprendre barre chaque fois qu’il me sera possible de passer quelques heures dans la capitale. Léo Viguier, la secrétaire de Charles Grauss a su maintenir un lien étroit entre tous les « fédératifs ». Elle envoie à tous une feuille régulière avec des nouvelles de chacun. Sur son initiative les mobilisés de passage à Paris se rencontrent le Dimanche au cercle de la rue de Vaugirard. En semaine, ils sont sûrs de trouver à son bureau un accueil chaleureux. Elle restera pendant cinq ans un lien vivant entre nous.