Je
ne suis pas isolé. Les Alfred Bruneton sont très près à Guingamp où est
installé un dépôt de remonte. L’ancien officier des haras y a repris du
service. Ils sont toujours très accueillants, mais un peu snobs pour mon goût.
Mémoires
de Jean Médard, 1970
(3ème partie : La guerre)
Flashback
J’avais
d’autres correspondants. J’étais reçu souvent chez les cousins Alfred
Bruneton, qui habitaient tout près du lycée, Bd St Michel. Ils étaient un peu
snobs, mais très accueillants.
Alfred
Bruneton m’a emmené en auto un matin d’hiver dans les jardins de Versailles
où nous avons retrouvé les « trois marches de marbre rose » de
Musset, à peine recouvertes de neige et relu le poème de Musset. Officier des
haras et épris de sport équestre, il m’a fait assister une autre fois à un
concours hippique qui se déroulait au Grand Palais.
Enfin
j’ai participé aux fêtes de fiançailles et de mariage d’Edith Bruneton, leur
fille. J’ai très peu connu leur fils Raoul qui ne devait sans doute pas habiter
alors avec ses parents.
Mémoires de Jean Médard, 1970 (3ème
partie : Enfance et jeunesse)
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