Plélo,
27 octobre 1915
Ma chère Suzon
J’ai reçu hier ta gentille carte et
ce matin la lettre de maman. Je suis heureux de savoir que tu commences à te
lever un peu, et aussi d’apprendre que ma fillieule est un objet d’admiration
universelle. Je me sens souvent plus près de vous que de ceux avec qui je vis.
Dis à Elna que je la « languis ». Je pense beaucoup à cette réunion
de famille. Que fais-tu de tes longues journées. As-tu le temps de lire ?
Bien affectueusement à toi,
J.M.