mardi 27 octobre 2015

Plélo, 27 octobre 1915 – Jean à sa sœur Suzanne Ekelund

Plélo, 27 octobre 1915
            Ma chère Suzon

            J’ai reçu hier ta gentille carte et ce matin la lettre de maman. Je suis heureux de savoir que tu commences à te lever un peu, et aussi d’apprendre que ma fillieule est un objet d’admiration universelle. Je me sens souvent plus près de vous que de ceux avec qui je vis. Dis à Elna que je la « languis ». Je pense beaucoup à cette réunion de famille. Que fais-tu de tes longues journées. As-tu le temps de lire ?
Bien affectueusement à toi, 

J.M.