13-5-16
Ma Suzon cherie
Maman t’envoie surement mes lettres,
comme j’ai les tiennes par elle. Tu as raison de te démener pour Vila. J’espère
que tu le sauvera. J’ai reçu hier un envoie de confiture exquise. Merci. Je
suis plus gourmand que jamais.
Si Alice pouvait trouver à la maison
ou chez toi ma paire de souliers de ville, tu serais bien gentille de me la
faire ressemeler et de me l’envoyer. Maintenant que la boue est moins
envahissante, elles peuvent être précieuses au cantonnement, reposantes
surtout.
Quoique misérable correspondant je
reste comme jamais près de vous par la pensée et le cœur.
Jean