2-4-16
Ma chère Suzon
Je t’envoie ce mot à Cette pensant
que tu y seras lorsqu’il aura parcouru les 800 kil. qui nous separent.
J’espère que ton sejour à Marseille
a été heureux, et que Na ne s’est pas trop mal trouvé des fréquentes absences
de Nounou. Je pense bien souvent à la gosse avec tendresse et je donnerai
beaucoup pour la revoir.
Je n’ai pas encore repris la vie de
tranchée depuis mon retour au camp.
Avec tout ça, je ne te remercie pas
de ton dernier paquet, si bien compris. Ce cake était un poëme ; ça ne
sentait ni le patissier ni l’épicier, mais la patisserie de menage. Je t’assure
qu’il a été apprécié. Vous me gâtez trop.
Toujours affectueusement à toi, à
Hugo, à ma filieule.
Jean