Mon grand chéri. Je
suis à Paris te figures-tu ? plus rapprochée mais hélas dans
l’impossibilité de partir comme je l’avais espéré à midi et de te revoir ce
soir. Oncle Louis très bon, voulant m’accompagner à Verdun, j’aime mieux pas,
il est malade. Ns avons fait des démarches qui n’ont pas abouti. Il faut un
laisser passer du commandant de la place de Verdun. Suzie me télégraphie, si
j’ai compris qu’elle l’a et me l’envoie.
Force m’est donc d’attendre encore et je me morfonds. Sera-ce pr demain ?
Oh ! que je le voudrais.
Bientôt un bien bon
baiser et le revoir.
Je vais seule à la rue
de la Sorbonne.
Ta maman