13-9-16
Maman cherie,
Il faudra te contenter de ces mots
laconiques tant que Léo sera là. Tu comprends, n’est-ce pas, que je profite de
chaque minute. On ne me voit plus au 132e ; je suis tout le
temps au village voisin, ou en velo pour y aller ou en revenir.
Et Léo lui est toujours le même.
Toujours la même santé physique et morale. Quel ami.
Les nouvelles que tu me donnes de
tante Fanny sont bien inquiétantes.
Hier j’ai rencontré dans les environs
le fils Pomier [sans
doute Marcel Pomier-Layrargues, cousin éloigné de Jean], marechal des logis de la division de Léo.
Tendrement
Jean