Source : Mémorial GenWeb |
Notre artillerie
crache de toute part. Le sifflement des obus au-dessus de nos têtes finit par
produire une musique presque harmonieuse. Le 106, qui attaque devant nous, est
très éprouvé. Notre division est engagée à la charnière de l’attaque et arrive
malheureusement à un moment où l’offensive commence à s’essouffler.
Dans la journée
nous nous approchons des lignes. Tandis que je marche à côté du commandant
Rivals un obus vient se ficher à terre à quelques mètres de nous sans
éclater : « Il a rudement bien fait ! » se borne à déclarer
le commandant.