Après quelques jours de repos, dont nous profitons
pour aller voir nos camarades blessés dans une ambulance voisine, le régiment
va occuper les tranchées du Chemin des Dames.
Le secteur est assez agité, mais je ne suis plus en
ligne. Le régiment étant très pauvre en cadre, je remplis successivement les
fonctions d’adjoint au colonel, d’adjoint au chef du 2ème bataillon
(le commandant Guilhaumon, qui vient d’arriver pour remplacer le commandant
Rivals) et d’officier d’Etat-major à l’I.D. Je vais partager maintenant les
omelettes du colonel Maurel.
Mémoires
de Jean Médard, 1970 (3ème partie : La guerre)
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Source : JMO du 132ème
R.I. - 5 mai 1917
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