14/5/1917
Maman chérie
Je profite toujours de l’heure de
quart pour te dire ma tendresse et te donner signe de vie. La nuit dernière je
me suis longuement promené ds le secteur.
Après des raids de ce genre, tu ne peux te figurer comme on dort bien.
D’ailleurs la vie souterraine rend le sommeil irresistible, lourd et prolongé.
J’ai reçu ta bonne lettre du 10. Bien heureux pour toi que tu retrouves de
temps en temps des amis comme tante Olga [Winberg].
Tendresses
Jean
Source : JMO du 132ème
R.I. - 14 mai 1917
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