7-8-1916
Mon cher Hugo,
Ça va toujours. Nous menons la vie
la plus douce qu’on puisse rever. Il n’est pas impossible que nous arrivions
ensemble à Cette très prochainement. Il m’en tarde ; ce n’est pas la
chaleur qui nous ferait peur. Nous venons de recevoir une bonne lettre de
Suzon.
Elle doit se sentir un peu seule. Ne
monteras-tu pas à Lacaune avec nous ?
Amitiés à Alice.
Très affectueusement à toi
Jean
[De la main de Mathilde]
Bien sincère amitié. Je serai à
Cette ou seule ou avec Jean Jeudi [10 août] matin a onze heures au plus tard.