Le 15, veille de l’attaque, nous gagnons les tranchées
et passons dans notre abri une soirée joyeuse, chantant et plaisantant.
Peut-être une manière de nous étourdir et de ne pas penser au lendemain,
peut-être insouciance, peut-être l’idée que notre offensive allait changer la
face de la guerre.
Mémoires
de Jean Médard, 1970 (3ème partie : La guerre)