vendredi 20 juillet 2018

Einville, 20 juillet 1918 – Jean à sa mère

20-7-18

Ma chère Maman

Rien de bien saillant dans notre petite vie, si ce n’est l’approche du départ. Chaleur accablante puis violent orage. Ce matin Lucien [Benoît], Hervé [Leenhardt] et Gilbert [Leenhardt] sont venus dejeuner avec nous. ça a été très gai. Ce soir il y a musique, retraite et rejouissances, pour fêter la brillante offensive des Boches mais le Docteur a voulu que j’aille me coucher avant, et docilement j’obeis.

Tendresses
Jean