Avant mon
départ, nous pouvons baptiser la petite Elna.
Alice Herrmann et moi sommes
parrain et marraine du bébé. Bonne occasion de se revoir. Maman m’a raconté
qu’elle versait des larmes il y a quelques mois au récit de mes infortunes. Je
ne lui suis donc pas indifférent. Sur une photo où le parrain et la marraine
tiennent le bébé dans leurs bras nous faisons déjà figure de jeune ménage avec
leur premier né.
(Mémoires – 3ème partie : La guerre, 1970)
Jean Médard, Alice Herrmann, Elna Ekelund. Septembre 1915. |