15-10-16
Maman cherie,
Pousse un gros soupir de
soulagement ; je suis enfin à une distance respectable des marmites. Et
puis rejouis toi de ce que des permissions nombreuses, très nombreuses vont
être accordées et de ce qu’il ne serait pas impossible que je sois dans une
dizaine de jours au milieu de vous. Aussi aimerais-je te voir à Cette, si
l’état de tante Fanny n’exige pas ta presence à Marseille. Qu’elle me pardonne.
J’ai reçu en arrivant ici le caoutchouc. Magnifique. Trop beau. 3 paquets. 2 de
tante Fanny un de Suzon. Merci. Merci.
Reçu tes lettres des 12 et 13.
Tendrement
Jean