La libération s’approche et nos cœurs sont pleins de joie, mais dans toute l’armée la liste des morts ne cesse de s’allonger. Pendant ces derniers mois Charles Grauss, secrétaire général de la Fédé et mon ami Alexandre de Faye ont été tués. Ce n’est pas seulement dans mon amitié pour eux que je me sens frappé, mais dans mon amour pour l’Eglise car ils semblaient destinés à être d’incomparables témoins de Jésus-Christ.
Mémoires de Jean Médard, 1970 (3ème partie, La guerre )