A Strasbourg, j’ai retrouvé Suzanne de Dietrich1, Jeanne Bertsch2, cousine de tante Anna, Melle Emma Herrmann, cousine de Jacques Herrmann. Elle est très française, elle a un frère [Gustave] et une sœur [Lina] qui ont émigré en France depuis longtemps. Mais un autre frère [Frédéric] est devenu fonctionnaire allemand et a épousé une Allemande [Louise Garth]3. L’Alsace toute entière est à l’image de cette famille déchirée.
Mémoires de Jean Médard, 1970 (3ème partie, La guerre )
2 Jeanne
 Bertsch (1874-1959), future secrétaire générale de l’UCJF
 (Union chrétienne des jeunes filles).
3 Dispersion
 entre l’Alsace et la France, après l’annexion, de la fratrie
 des cousins germains de Jacques Herrmann, futur beau-père de Jean :
- Gustave Herrmann
 (1854-1923), professeur à la faculté de médecine de Toulouse.
- Emma Herrmann (1856- ?),
 restée en Alsace où Jean la rencontre le 28 novembre 1918.
- Lina Herrmann (1862-1955)
 vivait à Sète, elle y tenait le ménage de son oncle Ernest
 Herrmann (1846-1927), qui était veuf d’Henriette Scheydt
 (1855-1877). “Une des meilleures personnes que j’ai connues”,
 a écrit mon arrière-grand-mère Marguerite Germain ép. Herrmann
 au verso d’une photo d’elle. Il est question de Lina Herrmann
 dans la  lettre du 11 octobre 1918 où mon autre arrière-grand-mère
 Mathilde Benoit ép. Médard relate la conversation entre leur
 vieille bonne et celle de Lina Herrmann. Les deux femmes se disent
 quel beau couple feraient Jean Médard et Alice Herrmann. “Comme
 Melle Herrmann serait heureuse si cela
 pouvait se faire !” raconte la bonne de Lina Herrmann à celle
 de Mathilde Médard. 
 
- Frédéric Herrmann (1860- ?) et Louise
 Garth.