Albert Léo à Jean Médard 13 novembre 1918 |
13 nov. 18
Mon cher Coco
C’est donc la fin, et tu es vivant, et tant d’autres aussi. J’aime mieux penser à cela qu’à la tristesse affreuse de ceux qui nous manquent ! C’est le Te Deum et non de De Profundis que je veux chanter aujourd’hui !
Que de belles heures j’ai passées avec mes soldats avant et pendant tout ce dénouement. Cela restera un lumineux souvenir, car il y avait à peine de pertes.
Et les Scheurer, quelle délivrance. Je suis près de Mézières. Je t’embrasse
[Albert] Léo