30-8-1918
Ma chère Maman
Nous attendons toujours avec impatience la relève, mais elle ne vient pas.
Hier grande joie : une carte de [Albert] Léo qui a demandé à quitter sa division pour la mienne, cette dernière étant plus riche en protestants. Mr Riquard [?] lui a repondu que c’était possible et il s’en occupe.
J’ai fait l’autre jour l’enterrement d’un de nos chefs de Bataillon, le Cdt [Bernard] Piet qui était un piètre protestant, mais un chic soldat.
Je t’embrasse.
Jean