Source : collections BDIC Deux jours après la prise de Saint-Mard-les-Triots par le 132. |
23-8-18
Ma chère Maman
Nous sommes toujours là. On commence à soupirer un peu après la relève. Pour nous qui avons une bonne sape et un P.C. pas trop bombardé, ce n’est pas trop dur, mais les camarades du bataillon qui sont remontés en ligne sont un peu fatigués. Vie souterraine, beaucoup plus à cause de la chaleur qui est accablante que des obus. Les très bonnes nouvelles qui viennent d’autre part en feraient supporter bien pire.
Tendresses
Jean