28/1/18
Maman chérie
Rien de neuf ; toujours le même beau temps splendide. Les hommes peuvent jouir d’un vrai repos.
Pour ma permission rien de nouveau non plus depuis hier.
Tu me demandes dans ta lettre du 24 où j’ai connu Alexandre de Faye ; je l’ai connu à mon premier sejour à Paris, puis à tous les congrès, puis à la faculté où nous avons passé un an ensemble ; enfin depuis la guerre nous nous sommes revus plusieurs fois. Je t’ai certainement parlé de lui1.
Au revoir Maman chérie.
Tendrement à toi
Jean
1 Il en a effectivement parlé à plusieurs reprises (lettres des 13 octobre 1915, 2 novembre 1915, 1er avril 1916, 1er septembre 1916, 2 novembre 1916, 7 novembre 1916).