samedi 17 octobre 2015

Octobre 1915 – Vie sociale


Je ne suis pas isolé. Les Alfred Bruneton sont très près à Guingamp où est installé un dépôt de remonte. L’ancien officier des haras y a repris du service. Ils sont toujours très accueillants, mais un peu snobs pour mon goût.
Mémoires de Jean Médard, 1970 (3ème partie : La guerre) 


  
Flashback 

J’avais d’autres correspondants. J’étais reçu souvent chez les cousins Alfred Bruneton, qui habitaient tout près du lycée, Bd St Michel. Ils étaient un peu snobs, mais très accueillants.
Alfred Bruneton m’a emmené en auto un matin d’hiver dans les jardins de Versailles où nous avons retrouvé les « trois marches de marbre rose » de Musset, à peine recouvertes de neige et relu le poème de Musset. Officier des haras et épris de sport équestre, il m’a fait assister une autre fois à un concours hippique qui se déroulait au Grand Palais.
Enfin j’ai participé aux fêtes de fiançailles et de mariage d’Edith Bruneton, leur fille. J’ai très peu connu leur fils Raoul qui ne devait sans doute pas habiter alors avec ses parents. 

Mémoires de Jean Médard, 1970 (3ème partie : Enfance et jeunesse)