mardi 8 novembre 2016

Front de Somme, 8 novembre 1916 – Jean à sa mère

8-11-16
            Maman cherie, 

            De nouveau une permission très proche semble beaucoup moins probable. Je suis navré si je t’ai donné une fausse joie. On nous l’avait tellement promis.
            Pourtant ne quittes pas Marseille avant de recevoir de nouvelles lettres de moi. Ds deux jours j’aurai rejoint le regiment et je saurai exactement si je pars vite en permission ou pas.
Tendrement à toi, et pardonne la peine bien involontaire que je te fais. 

Jean