8-11-16
Maman cherie,
De nouveau une permission très
proche semble beaucoup moins probable. Je suis navré si je t’ai donné une
fausse joie. On nous l’avait tellement promis.
Pourtant ne quittes pas Marseille
avant de recevoir de nouvelles lettres de moi. Ds deux jours j’aurai rejoint le
regiment et je saurai exactement si je pars vite en permission ou pas.
Tendrement à toi, et pardonne la peine
bien involontaire que je te fais.
Jean