Le 19 août je suis appelé à l’infanterie divisionnaire
à Willer[1] , pour remplacer temporairement un des officiers de l’état-major. Le
« temporaire » va durer cinq mois.
C’est ce qu’on appelle un filon.
Je vais vivre loin des lignes, dans une des villas les
plus confortables de la vallée, je vais avoir une belle jument demi-sang,
Tartelette, à ma disposition, je vais revoir quotidiennement Albert Dartigue dont
le foyer n’est qu’à cent mètres de notre villa, me détendre fréquemment chez
les Scheurer, me joindre le Dimanche à la communauté de Thann.
Mémoires
de Jean Médard, 1970 (3ème partie : La guerre)
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[1] Jean parle de Willer (et c’est d’ailleurs aussi la légende de toutes les photos de cette commune dans les albums Valois). Il est nécessaire de préciser qu’il s’agit ici de Willer-sur-Thur, à 3 km de Bitschwiller-les-Thann où vivaient les Scheurer, et non de l’autre commune du Haut-Rhin nommée Willer, située à une quarantaine de kilomètres de la vallée de la Thur.
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[1] Jean parle de Willer (et c’est d’ailleurs aussi la légende de toutes les photos de cette commune dans les albums Valois). Il est nécessaire de préciser qu’il s’agit ici de Willer-sur-Thur, à 3 km de Bitschwiller-les-Thann où vivaient les Scheurer, et non de l’autre commune du Haut-Rhin nommée Willer, située à une quarantaine de kilomètres de la vallée de la Thur.