2/11/17
Maman chérie
Je suis resté longtemps sans
t’écrire. Hier j’allais le faire lorsque j’ai du accompagner en ligne des
journalistes qui venaient voir les tombes pour la Toussaint. Les deux dont
j’étais le cicerone étaient charmants, avaient été poilus l’un et l’autre et ont
en somme le droit de s’attendrir sur des tombes.
Source : collections BDIC |
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de la Toussaint tu y trouveras peut-être tout au long ma promenade. Je ne suis
pas rentré assez tôt pour déjeuner chez Mr [Etienne] de Seynes,
comme je comptais le faire. J’ai dejeuné très finement avec eux à
Th. [Thann]. Demain j’espère dejeuner avec H [Henri] Monnier chez son
frère [Jean Monnier]. J’aurai ainsi des nouvelles assez fraiches de toi. Le
culte de Toussaint de J. Monnier a été bien. Merci de tes bonnes lettres que je
reçois très régulièrement.
Tendrement à toi
Jean
[1] Le
journal La Liberté n’est pas
numérisé. Voir l’article du Temps dans
le billet « Des tombes sur l’Hartmannswiller ».