En Lorraine, les marches deviennent plus dures et le pays moins beau. L’hiver est très froid. Il n’est pas question de rester à cheval. Parfois les hommes glissent sur la glace et tombent brutalement avec leurs armes et leur harnachement. Le thermomètre descend jusqu’à – 28°. Les officiers ne sont pas à plaindre, ils trouvent toujours une chambre au cantonnement mais pour les hommes qui couchent dans des granges souvent mal closes l’épreuve est rude.
Mémoires de Jean Médard, 1970 (3ème partie, La guerre )